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Formation de 35h proposant 4 ateliers : Avec Natalia Scripcaru (chant), Vasile Procopciuc (clarinette), Ion Catarama (trompette) et Vasile Nistor (violon), Victor Coman (accordéon)
La musique moldave est jouée dans toute la Moldavie, tant roumaine qu’indépendante : elle partage bien des aspects musicaux avec la musique roumaine et avec la musique ukrainienne, pays voisin dont de nombreux ressortissants vivent en Moldavie. Elle présente des traits rythmiques et des ornementations mélodiques propres aux musiques balkaniques, tziganes et klezmers, qui ont intégré, comme elle, l’héritage des influences ottomane et orthodoxe.
La musique populaire moldave constitue un patrimoine d’une richesse exceptionnelle, reflet d’une histoire marquée par le mouvement des peuples et la diversité culturelle de cette région carrefour entre l’Europe centrale et orientale. Située au croisement des influences roumaines, tsiganes, ukrainiennes, russes et juives (klezmer), la Moldavie a développé un langage musical profondément métissé, à la fois enraciné dans la tradition rurale et ouvert aux échanges transfrontaliers.
Les modes mélodiques et les ornementations témoignent de cette pluralité : trilles, appogiatures, glissandos et inflexions vocales expressives rappellent les techniques tsiganes et orientales, tandis que la structure modale et la fluidité des lignes mélodiques se rapprochent du style roumain.
Sur le plan rythmique, la musique moldave se distingue par la richesse de ses mesures asymétriques (5/8, 7/8, 9/8) et la vivacité de ses danses traditionnelles telles que la hora, la sârba, la ciuleandra ou la brâul. Ces rythmes complexes, souvent accentués par les percussions et les instruments à vent, confèrent à cette musique un caractère énergique et festif, tout en conservant une profonde expressivité lyrique dans les pièces plus lentes comme la doina.
Les instruments typiques – accordéon, violon, clarinette, trompette, cymbalum, flûtes et percussions – se combinent pour créer un timbre orchestral chatoyant. L’accordéon et le violon y occupent une place centrale, soutenus par les vents qui apportent éclat et puissance. Le chant, souvent ornementé et improvisé, traduit les émotions du quotidien : l’amour, la nostalgie, la fête ou la vie communautaire.
Véritable synthèse des influences balkaniques, slaves et orientales, la musique populaire moldave exprime l’âme d’un peuple au carrefour des cultures, capable de transformer la diversité en harmonie. Aujourd’hui encore, elle vit et se renouvelle grâce aux musiciens qui perpétuent et réinventent cette tradition, dans les villages comme sur les scènes internationales.
PUBLIC
Chant : chanteurs chanteuses ayant ayant déjà une pratique des musiques de l’est.
Clarinettes Saxophones : clarinettes, sax alto tenor, flûtes traditionnelles
Trompette : trombones, trompettes
Violon : aux cordes frottées
Accompagnement : cymbalum, contrebasse, guitare, accordéon
PRÉSENTATION DES INTERVENANTS
Natalia Scripcaru
Natalia a grandit dans une famille de musiciens, bercée par les sârbes et les horas du village. Après avoir terminé l’école, elle poursuit des études à l’école d’éducation culturelle de Soroca, puis au Collège national Ștefan Neaga de Chișinău, où elle se spécialise dans le chant classique.
Diplômée, elle est engagée à la Philharmonie nationale de Chișinău en tant que soliste-chanteuse dans l’orchestre Rapsodia, dirigé par Victor Copacinchii, puis dans l’orchestre Mugurel, sous la direction de Ion Dascăl. Au fil de sa carrière, elle se produit dans de nombreux concerts et événements, en Moldavie comme à l’étranger, aux côtés d’artistes renommés de la République de Moldavie.
Elle vit aujourd’hui dans sa ville natale où elle enseigne la musique et continue de transmettre la passion du chant traditionnel.
Victor Coman
Né à Cuhnesti à Glodeni l’accordéoniste Victor Coman a mené une riche carrière musicale entre la Moldavie, la Roumanie et la France.
En France, il a collaboré notamment avec Norig et Rona Hartner, et a été musicien au sein de l’orchestre Raspoutine, à Paris.
Au cours de sa carrière, il a fait partie de plusieurs ensembles prestigieux en tant qu’accordéoniste, parmi lesquels Rapsodia, Doina Moldovei, Mugurel et Lautarii de Chișinău, période durant laquelle il a collaboré avec des artistes renommés tels que Gheorghe Zamfir, Ion Loghin, Maria Ciobanu, Mihai Chisar, entre autres.
En Roumanie, il a partagé la scène avec de grands noms de la musique traditionnelle et populaire : Ionica Minune, Fulgerica, Nelu Bățălu, Ion Onoriu, George Miu, Neluta Neagu, Costel Hantu, Adrian Copilul Minune, George Udilă, Costel Vasilescu, Leonard Iordache, Mioara Lincan, Nicolae Guță et Gabi Luncă.
De 2009 à 2024, il a été chef d’orchestre et accordéoniste principal de l’ensemble Busuiocul de Bacău, en Roumanie.
Vasile Procopciuc
Clarinettiste et saxophoniste originaire de Chișinău, Vasile Procopciuc est depuis plus de dix ans, joue au Palais national dans l’orchestre de musique et de danse folklorique Fluieraș, dirigé par Edgar et Marcel Ștefăneț.
Longtemps musicien au sein de l’Orchestre national des jeunes de Moldavie, dirigé par Andriano Marian, avec lequel il s’est produit en 2025 à Paris, sur la scène de l’UNESCO, présentant à cette occasion une pièce qu’il a lui-même composée, Kaléidoscope.
Depuis un an, il enseigne à l’Académie de Musique, Théâtre et Arts Plastiques de Moldavie, où il partage son expérience et son expertise en musique traditionnelle et en interprétation contemporaine.
Vasile Nistor
Né à Soroca en Moldavie, dans une famille de musiciens, Vasile Nistor commence l’apprentissage du violon à l’âge de six ans à l’école de musique locale.
Il poursuit ses études musicales à l’École supérieure des arts Elena Sârbu, puis à l’Académie de Musique de Chișinău. Il obtient récemment un diplôme de l’Université pédagogique d’État de Bălți, renforçant ainsi ses compétences en transmission et en pédagogie.
Vasile Nistor a joué au sein de nombreux orchestres de référence en Moldavie et en Roumanie : Martisor (dir. Serghei Ciuhrii), Fluieraș, Advahov Brothers, Folclor (orchestre de la Radio Télévision nationale), ainsi que les orchestres Constantin Arvinte (Iași, Roumanie) et Band Soroca.
Actuellement, il est membre de l’orchestre Doina Armatei du Ministère de la Défense, sous la direction de Sergiu Postoroncă, et enseigne le violon au lycée musical Iulia Hasdeu à Chișinău.
Ion Catarama
(Biographie à venir)
PLAYLIST INTERVENANTS
https://www.youtube.com/playlist?list=PLAcKfADuVyoko_031MLjJe_Uwhw8qi5AN
PRE-REQUIS
Les participant·es doivent posséder au moins une année d’expérience professionnelle en tant que musicien·ne et être capable de travailler d’oreille, sans supports écrits. Une connaissance préalable de certains styles musicaux orientaux est également requise.
La formation se déroulera en anglais, avec certains ateliers interprétés en français par un traducteur.
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
À l’issue de la formation, les stagiaires seront capables de :
PRE-REQUIS
Les participant·es doivent posséder au moins une année d’expérience professionnelle en tant que musicien·ne et être capable de travailler d’oreille, sans supports écrits. Une connaissance préalable de certains styles musicaux orientaux est également requise.
La formation se déroulera en anglais, avec certains ateliers interprétés en français par un traducteur.
PUBLIC
Cette formation s’adresse aux musiciens et musiciennes instrumentistes professionnel.les ayant déjà une expérience de pratique en musiques modales. Tous les instruments sont bienvenus.
CONDITIONS D’ACCÈS
Dossiers traités par ordre de réception. Sélection sur dossiers de candidature :
RENSEIGNEMENTS
Lieu : Centre de Culture de Glodeni
Dates de formation incluant les voyages : Du 1 au 8 novembre 2026
Horaires : 10h-13h / 14h30-18h30 (avec une journée de repos
Durée : 35h
Effectif maximum : 20
Coût pédagogique : 1925€ (+5€ d’adhésion)
Frais annexes : pris en charge Afdas (300€ transport - 400€ repas/hébergement)
NSCRIPTION
Dans la limite des places disponibles.
manon.riouat[@]drom-kba.eu
06 77 45 34 91
PRISE EN CHARGE
Drom étant un organisme de formations enregistré à la DREETS, différentes prises en charge du coût pédagogique peuvent être envisagées (AFDAS, Uniformation, employeur,…).
En l’absence de financement, nous vous invitons à nous contacter
Programme pédagogique Moldavie