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MAI-JUIN 2014
Objectifs
L’objectif de ce stage était de placer l’attention rythmique dans le corps, le mouvement, afin de libérer son attention à l’improvisation, l’interaction et le son au sein de l’ensemble.
Programme pédagogique
• Analyse d’une sélection de rythmes issus des musiques traditionnelles du monde (Afghanistan, Inde, Andalousie, Maroc, Argentine, Bresil, Cuba, Mali...)
Cet atelier permettra d’aborder des notions de swing, groove, placement, etc, et d’appréhender quelques rythmes inexistants en musique occidentale.
• Initiation à plusieurs techniques sur différents tambours digitaux, à baguettes et autres percussions (derbouka, bendir, cajon, tabla, bombo, congas, djembe, doun, percussions « mineures »...)
Cet atelier permettra de découvrir quelques percussions en évoquant les contextes culturels dans lesquelles sont jouées ces musiques et de prendre conscience de leur rôle (musiques festives, contemplatives, d’appels des esprits, de guérison. . . ).
• Atelier « chanter le rythme », à partir de rythmes traditionnels tels qu’ils sont enseignés dans certains pays, avec les onomatopées correspondantes.
L’idée de cet atelier est de trouver la manière de faire sonner la mélodie de ces rythmes et de s’approprier ces mélodies rythmiques avant de passer à la phase plus technique sur l’instrument.
• Traduction de certains de ces rythmes en percussions corporelles/danse.
Cet atelier a pour but d’intégrer corporellement le rythme et de développer la confiance en soi, la détente et la souplesse, tout en l’ancrant « dans le sol ».
• Choix par chaque stagiaire d’une percussion. Travail technique et développement sur l’instrument à partir du (ou d’un) répertoire traditionnel.
Apprentissage de quelques rythmes traditionnels sur l’instrument.
• Travail polyrythmique avec deux lignes différentes.
• Aborder les notions sur la prise de parole ou « solo ».
Exposé d’un champ lexical, développement d’un discours, interaction avec ce qu’il se passe.
• Qu’est-ce que jouer de la percussion sans rythme ?
• Aborder les notions de son de l’instrument, seul, sa place en groupe, sa sonorisation.
Intervenant
La formation a été assurée par Jean-Marie Nivaigne.
Musicien voyageur, ce batteur percussionniste est un alchimiste des rythmes.
Après s’être initié aux percussions traditionnelles d’Afrique de l’ouest à 8 ans, c’est à l’adolescence qu’il se passionne pour la batterie. Il étudie alors les rudiments classiques et jazz avec son professeur Jean-François Picot, et se fait la main avec de jeunes groupes de rock, jazz rock, funk, New Orleans. . .
Intrigué par la richesse rythmique des musiques traditionnelles du monde, il suit l’enseignement du maître indien de tablas Pandit Shankar Gosh.
Pendant plus de trois ans, il explore la musique des gnawas marocains avec qui il partira en tournée dans en Europe et au Maroc.
Il se forme aux percussions cubaines auprès de El Pulpo, argentines avec Georgio Sedano, à la derbouka et au bendir avec Areski Dries.
Il suit par la suite de nombreux stages avec différents maitres percussionnistes.
On retrouve ces influences de percussions digitales dans son jeu de batterie qu’il dévoile actuellement sur des scènes nationales et internationales au sein de groupes tels que les Niou Bardophones, Silvain GirO, Sin Antesia, Metal Piment, Mandala ou encore Kreizh Breizh Akademi 3.
Parmi les artistes avec lesquels il a collaboré, on peut citer Camel Zekri, Jean-Luc Capozzo, Erik Marchand, Jacques Pellen, Jacky Molard, les occitans de la Familha Artus, Hamon Martin Quintet, Karma, Joffrey Oreyema, Gilles Servat, Olly & the Bollywood, Bertran Obrée, Dièse3, Hassan et Hamida Boussou, Apsara Flamenco...